Concept d'aire d'exercice verte pour diminuer l'impact sur la qualité de l'eau et des sols des élevages laitiers ayant accès à l'extérieur


  • Période: 2020-05-01 2023-04-30

Mot(s) Clé(s)

Lait Bien-être Fumier Environnement

 

Informations complémentaires

Ce projet est financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ; programme Innov'Action agroalimentaire). Merci aux partenaires : CRSAD, IRDA, Université McGill et Université de Montréal.

Présentation du projet

La liberté de mouvement est vue par la société comme un élément primordial à offrir aux animaux d'élevage. L'exercice est d'ailleurs reconnu pour engendrer des bienfaits locomoteurs, alors que des réductions des problèmes de boiterie et des blessures aux membres ont été observées chez des vaches laitières ayant accès à l'extérieur. Pourtant, près de neuf troupeaux laitiers sur dix au Québec sont logés en stabulation entravée, sans interruption de la contention. La filière, dans sa volonté d'améliorer de façon continuelle la santé et le bien-être des animaux par l'entremise du programme proAction, cherche donc à remédier à la situation. Par contre, les normes et le concept actuel (enclos d'hivernage et bande végétative filtrante) ne permettent pas de rencontrer les attentes du milieu de façon économique et dans le respect des exigences environnementales. Une méthode alternative doit donc être envisagée. C'est pourquoi le concept de terrasse surélevée avec biofiltre (i.e., buttes en sol recouvertes d'une membrane géotextile imperméable, de drains et d'un lit de matériel filtrant) pourrait être une solution durable afin d'offrir une opportunité de mouvement à l'année aux vaches laitières en stabulation entravée sans compromettre la qualité des eaux et de l'air. L'optimisation de ce système en conditions québécoises demeure toutefois à réaliser.

Afin d'optimiser l'utilisation d'une terrasses surélevée comme enclos d'exercice, les objectifs sont de : (1) comparer 3 matériaux filtrants; (2) établir l'impact de l'injection d'air dans le biofiltre; (3) développer un modèle simulant le comportement du biofiltre; (4) mesurer la qualité des eaux et des sols, le bien-être animal et les émissions polluantes; et (5) évaluer le ratio coût-efficacité.

Participants

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